Tu te demandes comment choisir ton alimentation pour que ton pedalboard soit alimenté de la meilleure des façons ? Quand on commence à avoir quelques pédales, il est nécessaire d’avoir une alimentation adaptée, pour éviter les problèmes de bruits de toutes sortes, ou de disfonctionnements des pédales.
Dans cet article, on va te guider vers la solution qui convient le mieux à tes besoins, en te proposant diverses alimentations adaptées à ce que tu veux faire !
connaitre ses pédales
Avant de choisir la bonne alimentation, il faut d’abord connaitre les besoins de chacune de tes pédales ! On va te donner 4 points à vérifier pour chacune d’entre elles, pour être sûr de ne jamais faire d’erreurs.
la tension
La tension est en général ce que l’on regarde en premier sur une pédale. Elle se mesure en Volts (V). En général, elle est notée à côté du connecteur d’alimentation, et il faut toujours respecter cette valeur. Si on met plus, on risque de griller la pédale, et si on met moins, elle risque de ne pas fonctionner correctement.
La plupart des pédales fonctionnent en 9V. Certains fabricants autorisent une plage de tension (par exemple 9-18V) pour obtenir plus de headroom, mais si ce n’est pas indiqué, c’est que c’est fortement déconseillé !
continu ou alternatif
La deuxième chose à regarder, c’est si la pédale fonctionne en continu (DC) ou en alternatif (AC). La plupart des pédales sont en continu, et les quelques pédales fonctionnant encore en alternatif sont en général fournies avec leur propre bloc d’alimentation.
Les symboles de l’alternatif et du continu.
la polarité
La polarité concerne les pédales fonctionnant en continu, soit la grande majorité ! Le connecteur ayant 2 bornes, la polarité désigne laquelle est relié au « + » ou au « – » de l’alimentation.
Pour la plupart des appareils électriques, la convention est d’avoir le « + » au centre du connecteur. Sauf qu’un petit malin s’est amusé un jour à faire l’inverse pour les pédales ! Du coup, aujourd’hui la majorité des pédales ont le « – » au centre du connecteur, même si il y a toujours quelques exceptions.
Donc attention aux alimentations trouvées en grande surface ou au fond d’un placard ! Une pédale alimentée avec la mauvaise polarité a de grandes chances de griller. Il vaut mieux utiliser celles pensées pour les pédales d’effets, et vérifier que le symbole de polarité sur l’alim est le même que sur la pédale.
Les 2 symboles sont très proches, mais il faut bien faire attention à la polarité !
le courant
Le courant se mesure en Ampères (A), mais comme les pédales d’effets consomment peu, on parle plus souvent en milliampères (mA), un milliampère étant 1000 fois moins important qu’un ampère. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’une alimentation ne fournit uniquement le courant dont la pédale a besoin. On entend souvent dire « si je branche une pédale de 50mA sur une alimentation qui sort 2A, la pédale va griller ». Mais ça ne fonctionne pas comme ça !
Le courant noté sur une alimentation correspond au courant maximum qu’elle peut donner. En branchant une pédale de 50mA, l’alimentation ne sortira que 50mA, même si il est noté 2A dessus ! Il faut donc choisir une alimentation dont le courant indiqué est supérieur à la somme des courants de toutes les pédales.
Si tu as vérifié ces 4 points sur tes pédales, alors tu peux être sûr de ne pas faire d’erreurs ! On peut passer à la suite.
un résumé des technologies
On a fait tout un article sur les technologies d’alimentations en détails. Mais on va résumer ça vite fait pour que tu connaisses les différences essentielles entre les alimentations du marché.
l’isolation galvanique
L’isolation galvanique se fait avec un transformateur. Chaque sortie, ou bloc de sorties dispose de son propre transformateur, ce qui fait qu’il n’y a aucun lien électrique entre les sorties isolées.
L’entrée et la sortie d’un transformateur sont 2 enroulements séparés qui se transmettent la puissance. Il n’y a donc aucun lien électrique entre eux.
Le gros avantage de cette technologie, c’est qu’elle évite les boucles de masses entre les pédales, qui a un léger effet d’antenne. Donc pas de bruit venant de l’extérieur (appareils électriques à proximité du pedalboard, ondes électromagnétiques…).
Par contre, les transformateurs fonctionnent en alternatif, ce qui veut dire qu’on fait la conversion alternatif/continu directement dans le boitier d’alimentation. Le 50Hz du secteur circule proche des sorties pour pédales, et peut être capté par rayonnement ou en cas de mauvais filtrage. C’est une fréquence audible, qui est responsable du fameux « hum » des appareils électriques.
L’isolation galvanique avec redresseur linéaire ne permet pas non plus d’avoir des courants très élevés en sortie, ce qui ne permet pas d’alimenter de pédales très gourmandes.
le découpage
C’est la technologie sur laquelle on a décidé de partir. Elle fonctionne en continu, donc on peut faire la conversion alternatif/continu dans un boitier externe, loin du bloc d’alimentation et du pedalboard. Puis, on a une puce sur chaque sortie ou bloc de sorties qui vient hacher le signal à très haute fréquence (donc inaudible) pour abaisser la tension à la valeur voulue.
avec l’alimentation à découpage, on peut éloigner le rayonnement du 50hz du bloc d’alimentation pour pédales.
Cette puce permet de créer une pseudo isolation, c’est à dire que chaque sortie est isolée en tension, mais dispose quand même d’une masse commune. On a donc une boucle de masse contrairement à l’isolation galvanique, mais on évite quand même les perturbations entre les pédales. Et surtout on supprime complètement le 50Hz responsable du « hum », qui est une source de bruit beaucoup plus importante que les bruits que l’on peut capter par la boucle de masse !
En plus de ça, le découpage permet d’obtenir des courants beaucoup plus importants en sortie, de quoi alimenter les pédales les plus gourmandes.
choisir la bonne alimentation
On va t’aider à choisir la meilleure solution d’alimentation, en fonction du board que tu as ou que tu comptes te faire !
les pédales analogiques
Tu as seulement 3-4 pédales analogiques ? Dans ce cas, une alimentation type 1 Spot avec une guirlande suffit largement ! Les pédales analogiques consomment très peu, en général quelques dizaines de mA, et ne sont pas sources de bruit. Donc si tu en as peu (max 3-4), pas besoin d’avoir une alimentation avec des sorties isolées.
C’est un cas assez rare qui concerne surtout quelques pédales de fuzz vintage. L’électronique dans la pédale ne prend pas comme référence le « – » de l’alimentation, mais le « + ». C’est un cas encore différent que l’inversion de polarité, qui nécessite que la masse de la pédale soit complètement isolée des autres pédales.
Beaucoup de gens alimentent ces pédales avec une pile, car elles consomment souvent moins de 10mA. Pour utiliser une alimentation, il faut une isolation galvanique avec un transformateur, donc soit une 1 Spot dédiée uniquement à cette pédale, soit utiliser un bloc d’alimentation avec isolation galvanique, comme la plupart des Cioks.
Tu as un mix de quelques pédales analogiques et numériques ? Les pédales numériques consomment plus que les pédales analogiques (quelques centaines de mA). Mais surtout, elles peuvent être source de bruit, qui va se diffuser dans l’alimentation, et aux autres pédales si elles ne sont pas isolées entre elles.
La solution serait d’utiliser une 1 Spot avec une guirlande uniquement pour les pédales analogiques, puis une 1 Spot par pédale numérique. Ce qui peut revenir cher, encombrant, peu pratique et moins efficace.
Sinon, on peut faire les choses plus proprement et investir dans un petit bloc d’alimentation. Pour ça, n’importe quel bloc d’alim est adapté !
On arrive aux pédales gourmandes ! Les pédales à lampes consomment en général autour de 1A (on a déjà vu 2A !), il faut donc une alimentation qui peut suivre ! C’est pour ça qu’on a fait en sorte que nos alimentations puissent sortir le plus de courant possible.
Tu collectionnes les pédales de tous types ? Il te faut une alimentation complète, avec assez de sorties pour toutes tes pédales. On te propose la Cioks Ciokolate, limitée en courant mais suffisant pour la plupart des pédales, avec en plus des sorties alternatives.
Ou notre bundle K+, si tu as un préamp à lampes ou une pédale qui consomme beaucoup. En plus, tu as 2 blocs, que tu peux positionner où tu veux sur ton board, ou te faire 2 boards séparés que tu peux relier ensemble !
On te met un tableau avec pour résumer quelle alimentation choisir suivant tes besoins. Et n’oublie pas de toujours vérifier tension, polarité et courant sur une pédale avant de la brancher !
note / 10
1 spot
cioks
fx power source
K+
bundle K+
3-4 pédales analogiques
10
5
8
3
1
analogique + digital
0
8
5
10
10
boucle d’effets modérée
0
8
3
5
10
pédales à lampes
5
0
0
10
10
pedalboard de l’espace
0
3
8
7
10
on note un ratio entre performance et résultat/coût
Et tu peux également passer un peu de bon temps avec cette vidéo Palf !
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Guide pour choisir son alimentation de pédales d’effets
2000€ de pédales pour 10€ d’alim ?
Tu te demandes comment choisir ton alimentation pour que ton pedalboard soit alimenté de la meilleure des façons ? Quand on commence à avoir quelques pédales, il est nécessaire d’avoir une alimentation adaptée, pour éviter les problèmes de bruits de toutes sortes, ou de disfonctionnements des pédales.
Dans cet article, on va te guider vers la solution qui convient le mieux à tes besoins, en te proposant diverses alimentations adaptées à ce que tu veux faire !
connaitre ses pédales
Avant de choisir la bonne alimentation, il faut d’abord connaitre les besoins de chacune de tes pédales ! On va te donner 4 points à vérifier pour chacune d’entre elles, pour être sûr de ne jamais faire d’erreurs.
la tension
La tension est en général ce que l’on regarde en premier sur une pédale. Elle se mesure en Volts (V). En général, elle est notée à côté du connecteur d’alimentation, et il faut toujours respecter cette valeur. Si on met plus, on risque de griller la pédale, et si on met moins, elle risque de ne pas fonctionner correctement.
La plupart des pédales fonctionnent en 9V. Certains fabricants autorisent une plage de tension (par exemple 9-18V) pour obtenir plus de headroom, mais si ce n’est pas indiqué, c’est que c’est fortement déconseillé !
continu ou alternatif
La deuxième chose à regarder, c’est si la pédale fonctionne en continu (DC) ou en alternatif (AC). La plupart des pédales sont en continu, et les quelques pédales fonctionnant encore en alternatif sont en général fournies avec leur propre bloc d’alimentation.
la polarité
La polarité concerne les pédales fonctionnant en continu, soit la grande majorité ! Le connecteur ayant 2 bornes, la polarité désigne laquelle est relié au « + » ou au « – » de l’alimentation.
Pour la plupart des appareils électriques, la convention est d’avoir le « + » au centre du connecteur. Sauf qu’un petit malin s’est amusé un jour à faire l’inverse pour les pédales ! Du coup, aujourd’hui la majorité des pédales ont le « – » au centre du connecteur, même si il y a toujours quelques exceptions.
Donc attention aux alimentations trouvées en grande surface ou au fond d’un placard ! Une pédale alimentée avec la mauvaise polarité a de grandes chances de griller. Il vaut mieux utiliser celles pensées pour les pédales d’effets, et vérifier que le symbole de polarité sur l’alim est le même que sur la pédale.
le courant
Le courant se mesure en Ampères (A), mais comme les pédales d’effets consomment peu, on parle plus souvent en milliampères (mA), un milliampère étant 1000 fois moins important qu’un ampère. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’une alimentation ne fournit uniquement le courant dont la pédale a besoin. On entend souvent dire « si je branche une pédale de 50mA sur une alimentation qui sort 2A, la pédale va griller ». Mais ça ne fonctionne pas comme ça !
Le courant noté sur une alimentation correspond au courant maximum qu’elle peut donner. En branchant une pédale de 50mA, l’alimentation ne sortira que 50mA, même si il est noté 2A dessus ! Il faut donc choisir une alimentation dont le courant indiqué est supérieur à la somme des courants de toutes les pédales.
Si tu as vérifié ces 4 points sur tes pédales, alors tu peux être sûr de ne pas faire d’erreurs ! On peut passer à la suite.
un résumé des technologies
On a fait tout un article sur les technologies d’alimentations en détails. Mais on va résumer ça vite fait pour que tu connaisses les différences essentielles entre les alimentations du marché.
l’isolation galvanique
L’isolation galvanique se fait avec un transformateur. Chaque sortie, ou bloc de sorties dispose de son propre transformateur, ce qui fait qu’il n’y a aucun lien électrique entre les sorties isolées.
Le gros avantage de cette technologie, c’est qu’elle évite les boucles de masses entre les pédales, qui a un léger effet d’antenne. Donc pas de bruit venant de l’extérieur (appareils électriques à proximité du pedalboard, ondes électromagnétiques…).
Par contre, les transformateurs fonctionnent en alternatif, ce qui veut dire qu’on fait la conversion alternatif/continu directement dans le boitier d’alimentation. Le 50Hz du secteur circule proche des sorties pour pédales, et peut être capté par rayonnement ou en cas de mauvais filtrage. C’est une fréquence audible, qui est responsable du fameux « hum » des appareils électriques.
L’isolation galvanique avec redresseur linéaire ne permet pas non plus d’avoir des courants très élevés en sortie, ce qui ne permet pas d’alimenter de pédales très gourmandes.
le découpage
C’est la technologie sur laquelle on a décidé de partir. Elle fonctionne en continu, donc on peut faire la conversion alternatif/continu dans un boitier externe, loin du bloc d’alimentation et du pedalboard. Puis, on a une puce sur chaque sortie ou bloc de sorties qui vient hacher le signal à très haute fréquence (donc inaudible) pour abaisser la tension à la valeur voulue.
Cette puce permet de créer une pseudo isolation, c’est à dire que chaque sortie est isolée en tension, mais dispose quand même d’une masse commune. On a donc une boucle de masse contrairement à l’isolation galvanique, mais on évite quand même les perturbations entre les pédales. Et surtout on supprime complètement le 50Hz responsable du « hum », qui est une source de bruit beaucoup plus importante que les bruits que l’on peut capter par la boucle de masse !
En plus de ça, le découpage permet d’obtenir des courants beaucoup plus importants en sortie, de quoi alimenter les pédales les plus gourmandes.
choisir la bonne alimentation
On va t’aider à choisir la meilleure solution d’alimentation, en fonction du board que tu as ou que tu comptes te faire !
les pédales analogiques
Tu as seulement 3-4 pédales analogiques ? Dans ce cas, une alimentation type 1 Spot avec une guirlande suffit largement ! Les pédales analogiques consomment très peu, en général quelques dizaines de mA, et ne sont pas sources de bruit. Donc si tu en as peu (max 3-4), pas besoin d’avoir une alimentation avec des sorties isolées.
le positive ground
C’est un cas assez rare qui concerne surtout quelques pédales de fuzz vintage. L’électronique dans la pédale ne prend pas comme référence le « – » de l’alimentation, mais le « + ». C’est un cas encore différent que l’inversion de polarité, qui nécessite que la masse de la pédale soit complètement isolée des autres pédales.
Beaucoup de gens alimentent ces pédales avec une pile, car elles consomment souvent moins de 10mA. Pour utiliser une alimentation, il faut une isolation galvanique avec un transformateur, donc soit une 1 Spot dédiée uniquement à cette pédale, soit utiliser un bloc d’alimentation avec isolation galvanique, comme la plupart des Cioks.
les pédales numériques
Tu as un mix de quelques pédales analogiques et numériques ? Les pédales numériques consomment plus que les pédales analogiques (quelques centaines de mA). Mais surtout, elles peuvent être source de bruit, qui va se diffuser dans l’alimentation, et aux autres pédales si elles ne sont pas isolées entre elles.
La solution serait d’utiliser une 1 Spot avec une guirlande uniquement pour les pédales analogiques, puis une 1 Spot par pédale numérique. Ce qui peut revenir cher, encombrant, peu pratique et moins efficace.
Sinon, on peut faire les choses plus proprement et investir dans un petit bloc d’alimentation. Pour ça, n’importe quel bloc d’alim est adapté !
les pédales et préamps à lampes
On arrive aux pédales gourmandes ! Les pédales à lampes consomment en général autour de 1A (on a déjà vu 2A !), il faut donc une alimentation qui peut suivre ! C’est pour ça qu’on a fait en sorte que nos alimentations puissent sortir le plus de courant possible.
le pedalboard de l’espace
Tu collectionnes les pédales de tous types ? Il te faut une alimentation complète, avec assez de sorties pour toutes tes pédales. On te propose la Cioks Ciokolate, limitée en courant mais suffisant pour la plupart des pédales, avec en plus des sorties alternatives.
Ou notre bundle K+, si tu as un préamp à lampes ou une pédale qui consomme beaucoup. En plus, tu as 2 blocs, que tu peux positionner où tu veux sur ton board, ou te faire 2 boards séparés que tu peux relier ensemble !
pour résumer
On te met un tableau avec pour résumer quelle alimentation choisir suivant tes besoins. Et n’oublie pas de toujours vérifier tension, polarité et courant sur une pédale avant de la brancher !
Et tu peux également passer un peu de bon temps avec cette vidéo Palf !