La Full Story s’inspire de la légendaire disto / fuzz connue pour son gain massif et son sustain infini. Parce que cette pédale n’a cessée d’évoluer au fil des années, la Full Story permet de retracer son histoire à travers 7 versions, toutes plus connues les unes que les autres pour avoir fait le son de guitaristes, groupes, voire styles musicaux.
Le meilleur moyen de pouvoir profiter de ces 7 versions en une pédale unique était de proposer des cartes interchangeables pour un résultat optimal. C’est comme ça que l’on a développé les Tone Cards, de petites cartes électroniques à échanger pour passer d’une version à l’autre.
Dans ce manuel d’utilisation de la Full Story, tu vas découvrir toutes les possibilités de ta nouvelle pédale, pour pouvoir exploiter tout son potentiel.
les 7 tone cards
L’édition collector Full Story contient donc 7 cartes différentes, reprenant l’esprit de modèles légendaires. Des premières versions au sustain monstrueux utilisées antre autres par David Gilmour, aux versions russes ayant fait le son de certains groupes garage, la Full Story en édition collector condense toute l’histoire de cette pédale légendaire.
tone cards i
S’inspirant de la toute première version apparue de 1969 à 1972, cette version est chargée en basses et offre des aigus plutôt doux, avec un son creusé mais bien défini malgré tout. Elle sera parfaite pour les sonorités rock / psyché des années 70, où elle fut largement utilisée.
tone cards ii
La fameuse version à tête de mouflon, utilisée par de nombreux guitaristes sur des solos lyriques devenus légendaires. C’est la version la plus riche en sustain, avec un grain chaud et rond et des aigus moins prononcés, qui fonctionnera à merveille avec des simples bobinages combiné à un ampli clean.
tone cards iii
Une sonorité plus moderne entendue chez de nombreux groupes des années 2000, avec un côté brillant et agressif qui permettra de se faire entendre dans le mix. Le son est moins raffiné, parfait pour des styles rock, grunge voire garage.
tone cards iv
Un circuit radicalement différent des autres cartes, se basant sur des amplificateurs opérationnels (op-amps) plutôt que des transistors. Le rendu est moins creusé dans les médiums, plus proche de la distorsion pour des rythmiques rock en palm mute, et fonctionne à merveille stackée avec d’autres saturations, pour des sonorités typiques des 90’s.
tone cards v
Proposant un grain moins saturé avec plus de médiums et d’aigus, cette version est sûrement celle qui se rapproche le plus de l’overdrive. Sa sonorité douce offre un gros crunch épais, loin de l’agressivité de certains modèles.
tone cards vi
Le modèle de prédilection du garage rock, cette version offre une sonorité criarde, au caractère indiscipliné, surtout branchée dans un ampli déjà saturé. Un peu moins chargée en graves et surtout très directe dans son attaque, on peut l’assimiler à un vieil ampli vintage poussé à fond au son crade.
tone cards vii
Dernière des 7 Tone Cards, cette version est massive et chargée en graves. C’est la version idéale pour la basse, comme l’ont démontré de nombreux bassistes célèbres. Mais elle sera aussi redoutable sur une guitare accordée très bas, procurant un son lourd idéal pour du stoner.
Le changement de Tone Cards se fait facilement. A l’aide d’un tournevis cruciforme, ouvrir le boitier en enlevant les 4 vis. Puis à l’intérieur de la pédale, enlever la vis qui maintient la Tone Cards. Ensuite, retirer la Tone Cards en la bougeant de haut en bas. Puis insérer la nouvelle Tone Cards, en faisant bien attention à l’emplacement des connecteurs. Enfin, revisser la vis qui maintient la Tone Cards. Si elle ne passe pas c’est que les connecteurs de la Tone Cards ne sont pas biens alignés.
les réglages
jacks
Jacks IN et OUT : entrée et sortie de la pédale, connecter des jacks mono. Alimentation : Utiliser uniquement une alimentation 9V DC centré négatif.
canal 1 et 2
footswitches
Le footswitch du milieu permet d’activer la carte insérée dans l’emplacement Main Fuzz. Elle est associée aux trois boutons argentés Out, Fuzz et Tone et au logo lumineux Anasounds. Le footswitch de gauche active la carte Secondary Fuzz, associée aux 3 petits potentiomètres lumineux Out, Fuzz et Tone.
out
Le volume de sortie de l’effet. Permet de régler à un volume unitaire, ou au dessus pour booster la sortie et faire saturer l’entrée de l’ampli.
tone
Le réglage de tonalité. Tourner à gauche pour couper les aigus et obtenir un son gras et lourd, ou vers la droite pour couper les basses et obtenir un son perçant. La course et les fréquences affectées dépendent de la carte insérée.
fuzz
Le réglage de gain. Tourner vers la gauche pour une overdrive fuzzy et sale, ou vers la droite pour un gain massif et un sustain immense.
treble booster
circuit vintage au germanium
De nombreux guitaristes ont utilisé un treble booster pour booster l’entrée de leur fuzz. C’est pourquoi la Full Story édition collector intègre un circuit de boost, également sur une carte interchangeable. Le modèle intégré s’inspire d’un célèbre treble booster germanium. Mais d’autres cartes suivront probablement, pour encore plus de possibilités avec la Full Story.
Au niveau des réglages, Le potentiomètre lumineux permet de régler le volume de sortie du boost, tandis que le sélecteur argenté propose 4 voicings, du treble booster classique au boost plus axé dans les médiums.
les 4 positions du sélecteur boost
simulateur d’impédance de micro
Comme le treble booster est sensible à l’impédance d’entrée, la Full Story intègre également un transformateur d’entrée. Il permet de simuler l’impédance d’une guitare branchée directement dans la pédale. La Full Story peut donc être placée n’importe où dans le chainage. Sur la carte de boost, un trimpot permet d’ajuster l’impédance, modifiant le niveau d’entrée de la pédale et ramenant des aigus, parfait pour s’adapter aux différents types de micros.
chainage
Contrairement à d’autres fuzz, la Full Story a la particularité de pouvoir être placée n’importe où dans le chainage. Son positionnement entre distorsion et fuzz fait que l’on préfèrera la placer en dernière, juste avant de rentrer dans l’ampli. Des pédales de boost ou overdrive permettront de booster et mettre en forme le signal avant de rentrer dans la pédale, tandis que des pédales Amp in a Box joueront le rôle d’ampli crunché.
les prochaines tone cards
L’avantage des Tone Cards, c’est que l’on peut imaginer des circuits à l’infini, compatibles avec la Full Story. Les 7 Tone Cards de base seront donc bientôt complétées par des version custom, avec une nouvelle personnalité qui s’éloigne des versions classiques.
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Manuel d’utilisation de la full story édition collector
le concept full story
La Full Story s’inspire de la légendaire disto / fuzz connue pour son gain massif et son sustain infini. Parce que cette pédale n’a cessée d’évoluer au fil des années, la Full Story permet de retracer son histoire à travers 7 versions, toutes plus connues les unes que les autres pour avoir fait le son de guitaristes, groupes, voire styles musicaux.
Le meilleur moyen de pouvoir profiter de ces 7 versions en une pédale unique était de proposer des cartes interchangeables pour un résultat optimal. C’est comme ça que l’on a développé les Tone Cards, de petites cartes électroniques à échanger pour passer d’une version à l’autre.
Dans ce manuel d’utilisation de la Full Story, tu vas découvrir toutes les possibilités de ta nouvelle pédale, pour pouvoir exploiter tout son potentiel.
les 7 tone cards
L’édition collector Full Story contient donc 7 cartes différentes, reprenant l’esprit de modèles légendaires. Des premières versions au sustain monstrueux utilisées antre autres par David Gilmour, aux versions russes ayant fait le son de certains groupes garage, la Full Story en édition collector condense toute l’histoire de cette pédale légendaire.
tone cards i
S’inspirant de la toute première version apparue de 1969 à 1972, cette version est chargée en basses et offre des aigus plutôt doux, avec un son creusé mais bien défini malgré tout. Elle sera parfaite pour les sonorités rock / psyché des années 70, où elle fut largement utilisée.
tone cards ii
La fameuse version à tête de mouflon, utilisée par de nombreux guitaristes sur des solos lyriques devenus légendaires. C’est la version la plus riche en sustain, avec un grain chaud et rond et des aigus moins prononcés, qui fonctionnera à merveille avec des simples bobinages combiné à un ampli clean.
tone cards iii
Une sonorité plus moderne entendue chez de nombreux groupes des années 2000, avec un côté brillant et agressif qui permettra de se faire entendre dans le mix. Le son est moins raffiné, parfait pour des styles rock, grunge voire garage.
tone cards iv
Un circuit radicalement différent des autres cartes, se basant sur des amplificateurs opérationnels (op-amps) plutôt que des transistors. Le rendu est moins creusé dans les médiums, plus proche de la distorsion pour des rythmiques rock en palm mute, et fonctionne à merveille stackée avec d’autres saturations, pour des sonorités typiques des 90’s.
tone cards v
Proposant un grain moins saturé avec plus de médiums et d’aigus, cette version est sûrement celle qui se rapproche le plus de l’overdrive. Sa sonorité douce offre un gros crunch épais, loin de l’agressivité de certains modèles.
tone cards vi
Le modèle de prédilection du garage rock, cette version offre une sonorité criarde, au caractère indiscipliné, surtout branchée dans un ampli déjà saturé. Un peu moins chargée en graves et surtout très directe dans son attaque, on peut l’assimiler à un vieil ampli vintage poussé à fond au son crade.
tone cards vii
Dernière des 7 Tone Cards, cette version est massive et chargée en graves. C’est la version idéale pour la basse, comme l’ont démontré de nombreux bassistes célèbres. Mais elle sera aussi redoutable sur une guitare accordée très bas, procurant un son lourd idéal pour du stoner.
changer de tone cards
Le changement de Tone Cards se fait facilement. A l’aide d’un tournevis cruciforme, ouvrir le boitier en enlevant les 4 vis. Puis à l’intérieur de la pédale, enlever la vis qui maintient la Tone Cards.
Ensuite, retirer la Tone Cards en la bougeant de haut en bas. Puis insérer la nouvelle Tone Cards, en faisant bien attention à l’emplacement des connecteurs.
Enfin, revisser la vis qui maintient la Tone Cards. Si elle ne passe pas c’est que les connecteurs de la Tone Cards ne sont pas biens alignés.
les réglages
jacks
Jacks IN et OUT : entrée et sortie de la pédale, connecter des jacks mono.
Alimentation : Utiliser uniquement une alimentation 9V DC centré négatif.
canal 1 et 2
footswitches
Le footswitch du milieu permet d’activer la carte insérée dans l’emplacement Main Fuzz. Elle est associée aux trois boutons argentés Out, Fuzz et Tone et au logo lumineux Anasounds.
Le footswitch de gauche active la carte Secondary Fuzz, associée aux 3 petits potentiomètres lumineux Out, Fuzz et Tone.
out
Le volume de sortie de l’effet. Permet de régler à un volume unitaire, ou au dessus pour booster la sortie et faire saturer l’entrée de l’ampli.
tone
Le réglage de tonalité. Tourner à gauche pour couper les aigus et obtenir un son gras et lourd, ou vers la droite pour couper les basses et obtenir un son perçant. La course et les fréquences affectées dépendent de la carte insérée.
fuzz
Le réglage de gain. Tourner vers la gauche pour une overdrive fuzzy et sale, ou vers la droite pour un gain massif et un sustain immense.
treble booster
circuit vintage au germanium
De nombreux guitaristes ont utilisé un treble booster pour booster l’entrée de leur fuzz. C’est pourquoi la Full Story édition collector intègre un circuit de boost, également sur une carte interchangeable. Le modèle intégré s’inspire d’un célèbre treble booster germanium. Mais d’autres cartes suivront probablement, pour encore plus de possibilités avec la Full Story.
Au niveau des réglages, Le potentiomètre lumineux permet de régler le volume de sortie du boost, tandis que le sélecteur argenté propose 4 voicings, du treble booster classique au boost plus axé dans les médiums.
simulateur d’impédance de micro
Comme le treble booster est sensible à l’impédance d’entrée, la Full Story intègre également un transformateur d’entrée. Il permet de simuler l’impédance d’une guitare branchée directement dans la pédale. La Full Story peut donc être placée n’importe où dans le chainage. Sur la carte de boost, un trimpot permet d’ajuster l’impédance, modifiant le niveau d’entrée de la pédale et ramenant des aigus, parfait pour s’adapter aux différents types de micros.
chainage
Contrairement à d’autres fuzz, la Full Story a la particularité de pouvoir être placée n’importe où dans le chainage. Son positionnement entre distorsion et fuzz fait que l’on préfèrera la placer en dernière, juste avant de rentrer dans l’ampli. Des pédales de boost ou overdrive permettront de booster et mettre en forme le signal avant de rentrer dans la pédale, tandis que des pédales Amp in a Box joueront le rôle d’ampli crunché.
les prochaines tone cards
L’avantage des Tone Cards, c’est que l’on peut imaginer des circuits à l’infini, compatibles avec la Full Story. Les 7 Tone Cards de base seront donc bientôt complétées par des version custom, avec une nouvelle personnalité qui s’éloigne des versions classiques.